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de mes 20 à 30 ans
25 août 2018

Raphaël

Quatre consonne et trois voyelles, c'est le prénom de raphaël...

 

Raphaël, c'était mes premiers émoi amoureux. Un amour resté longtemps platonique parce qu'il jouait avec mes sentiments.

Je me souviens d'un soir de noël, recroquevillé dans le canapé rouge de ma tante, complètement anéanti par le fait qu'il soufflait le chaud et le froid avec moi, j'écrivis:

"Peut être que tu n'en a rien à faire, peut être que tu t'en fiche mais peu importe. J'ai beaucoup d'amour à donner, je t'envoi plein de bonnes pensée. Je t'embrasse."

Il m'avait répondu tout de suite : "Je veux partager volontier. Bonne nuit à toi."

Puis, le reveillon de fin d'année arriva.

31 décembre 2005 

Je suis allé à la maison de campagne du colloc de mon frère. C'était un petit village à 2h de paris en voiture, il y organisait une fête avec ses amis. Il yavait à peu près 7 garçons et j'étais malheureusement la seule gamine célibataire du groupe.

J'avais 16 ans.

On avait dansé, un peu bu. Ma première coupe de champagne, puis deux, j'avais la tête qui tournait. Je sympathisais avec tout le monde. On parlait de musique, on jouait au carte.

Je me suis retrouver en équipe avec Kévin, un jeune garçon blond, pas trop mal qui se donnait des airs un peu con. Il avait ses cheveux blond qui lui tombait sur ses yeux bleux. Il faisait du skate et était exactement le genre de garçon qui me plaisait bien à l'époque. La fête battait son plein et je pense qu'il n'était pas tout à fait sobre car il devenait de plus en plus tactile et avait quelque fois les mains baladeuses.

Il me murmurait qu'il ne fallait plus que je le quitte de la soirée. On était tous un peu joyeux et je me laissait faire. vers la fin du jeu, il m'a entrainer dans le couloir à l'abri du regard des autres et me sussurait:

"Ca te dit dirait un plan cul? comme ça?"

Pour sa défense, nous n'étions pas dans notre état normal mais il est vrai que c'était tout de même affreux de sa part.

Heureusement le coloc de mon frère passa par là à ce moment là et pris ma défense.

"Ana n'est pas une fille comme ça."

Et je suis partie rejoindre les autres.

Beaucoup plus tard, vers les deux heures du matin, lorque tout le monde s'apprêtait à se coucher - le colloc de mon frère se chargea de placer tout le monde - les couples en priorité dans les chambres, évidemment.

Et comme par hasard, Kevin se rapprocha de moi et ne me lacha plus de la nuit.

On s'est mis à nouveau à parler de musique, on se faisait découvrir mutuellement nos groupes préférés. Mine de rien, la musique dans le monde adolescent est un réel facteur de communication. Elle a joué un role primordiale dans mes différentes histoires d'amour et à débloquer pas mal de situation. On s'était installés sur le canapé du salon et on s'est laissé berçé par sa playlist. Il s'est allongé sur mes genou et je me suis mise à lui caressé ses cheveux. Lui passait ses doigts le long de mon jean.

Puis sans crier gare, d'un coup, il écrasa ses lèvres contre les miennes.

Passé la minute de surprise, je sentis quelque chose d'extrement mouillé et visqueux s'introduire dans ma bouche.

J'ai d'abord trouvé ça un peu dégoutant, voir désagréable mais - ne l'ayant pas repoussé - il a dû prendre la confiance et devenait de plus en plus insistant. Finalement m'y pretant au jeu, je lui ai rendu son baiser et on a continuer ainsi pendant au moins une heure.

C'était mon premier baiser. Et quelle baiser! Je commençais même à y prendre réellement plaisir.

Malheureusement, fidèle à son image de connard adolescent (et les hormones aidant j'imagine), il m'empoigna par la taille et tenta de glisser sa main sous mon jean. Son geste m'a refroidit et je me suis braqué. 

Je me suis levé d'un bond et je l'ai planté là sans explication.

Il a dû se sentir vraiment con car le lendemain il ne m'a plus du tout adressé la parole ni accordé un seul regard.

La nouvelle année se passa sans encombre, je recevais de temps en temps des nouvelles de Raphaël et moi comme une conne j'entretenais le peu de lien qu'il daignait m'offrir. Il continuait à m'écrire avec effusion parfois et très froidement d'autres fois.

Il me rendait complètement folle. 

Vers le début du mois de février, il s'est révélé un peu plus demandeur et bien sure je suis tombé dans le panneau.

Puisqu'on était en plein mois d'hiver, je lui ai proposé de venir au chaud dans ma chambre à l'internat regarder un film.

On s'est donc donné rendez vous le mercredi suivant et je suis allé le chercher.

J'étais assez désorienté à l'idée de me retrouver seule dans une chambre avec un garçon et un lit à proximité.

Malheureusement en nous dirigeant vers l'internat, nous avons croisé le surveillant qui a tout de suite compris notre petit manège et m'a sommé de raccompagner mon "visiteur" à la porte au risque d'un avertissement.

Nous nous sommes retrouvé dans le froid et sans nulle part où aller. On a commencé a se promener dans le bois de vincennes quand Raphäel décida de s'allonger dans l'herbe.

Le temps était glacial, on était assis l'un à coté de l'autre comme deux enfants intimidés. Il tremblait de froid.

J'ai pris sa main, et naturellement je l'ai glissé sous mon pull, contre ma peau.

Ce geste a eu don de le desinhiber car il a posé sa tête sur mon ventre en y exerçant de léger caresse.

J'avais tellement envie...je voulais..

il murmura: " je vais enfin assouvir un de mes fantasmes absolue"

"lequel?" demandai-je entre deux souffle

"m'allonger sur toi et faire ça."

Il s'excecuta, mis tout son poids sur moi et se rapprocha tout près de mon visage.

"j'ai envie...commença t-il, de te mordre les lèvres" 

" Et qu'est ce que tu attend?" demandai-je 

Il avança lentement sa tête vers moi, plongea son regard dans le mien, intensément, fougeusement. Il parcouru mon visage des yeux et s'attarda un moment sur ma bouche.

Quand il décida enfin de me happer la lèvre inférieure, maladroitement, nos dents s'entrechoquèrent, nos lèvres se cherchaient.

J'attrapais son cou, l'attira vers moi et plongeait mes doigts dans ses boucles épaisses.

C'était incroyablement intense, avec tous les mois de frustrations qu'il m'a fait endurer. C'était la délivrance. 

Je frissonnais de partout et c'était tellement bon que ça me faisait mal.

Je me leva d'un bon et déclara qu'il était temps de rentrer.

On a trottiner vers la ville main dans la main, j'étais heureuse, comblée.

Quand soudain, je croisa le colloc de mon frère. Je n'avais aucunement envie qu'il me vois avec Raphäel, ni qu'il le raconte à mon frère.

D'un coup, je piqua un sprint en direction opposé et planta Raphäel au milieu de la route.

Jusqu'à ajourd'hui encore je ne sais toujours pas ce qui s'est passé dans ma tête à ce moment là.

J'ai fait le tour du paté de maison et je suis revenue au point de départ, croyant le retrouver au même endroit.

Je me suis rendu compte également que j'avais oublié mon téléphone dans son sac.

Je suis rentré à l'appart de mon frère et je l'ai appelé. Il était déjà en route pour entrer chez lui et ne chercha pas à savoir ce qui m'a pris de m'enfuir sans raison.

Il est revenu me rendre mes affaires et je l'ai raccompagné jusque dans le métro.

Ensuite, il m'a empoigner et m'a embrassé avec force. Je me suis laisser faire, persuadé que c'était le début d'une belle histoire.

Je ne me rendais pas compte malheureusement que c'était la dernière fois que je le voyais.

En rentrant à l'internat, j'étais sur un petit nuage. Des flocons legers se mirent à tomber du ciel comme si elles sentaient le feu et la joie qui animait mon coeur, elles dansaient avec moi. 

Je decida de lui envoyé un texto " il neige"

il répondit aussitôt " dommage que je soit parti"

Le soir même, persuadé d'un début d'histoire d'amour, je lui envoya un autre message assez mièvre qui malheureusement resta définitivement sans réponse.

Il continua à jouer avec mes sentiments, à me faire des déclarations brulantes et en même temps à me poser de nombreux lapins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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